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1 novembre 2012

Parallèle

26 octobre 2007

Je suis toujours surpris d'observer la difficulté à faire dissocier les comportements et la personne.
Le plus souvent pour ses propres comportements et sa propre personne.

Comment expliquer mieux que de dire que ce que je fais est différent de ce que je suis.
Je peux faire une erreur. Cela ne me fait pas être une erreur.
Je suis responsable de mes actes, pour autant ils ne me déterminent pas.
On peut critiquer mes comportements sans atteindre mon intégrité. J'y gagne en estime et en réflexion. Je peux ainsi évoluer.

- Oui. Mais c'est quand même moi qui l'ai fait, me rétorque-t-on.
- Certes. Mais on ne tire aucun bénéfice à porter une erreur comme un fardeau, à se culpabiliser et ainsi se diminuer à ses propres yeux. On tire bénéfice à reconnaitre ses comportements préjudiciables, à les analyser, à les remettre en question et à être vigilant pour ne pas déclencher une récurrence, encore plus déstabilisatrice. Ayant préservé son Être, les ressources sont là pour corriger.

Cette distinction permet de "transformer" culpabilité en responsabilité et de rentrer dans le cercle vertueux :
Estime de soi, Affirmation, Confiance en soi, Estime de soi...

Faisons un parallèle :
Je suis tout aussi surpris qu'un individu sous prétexte de répondre à un besoin d'appartenance, se sente obligé de porter le poids d'un groupe ou de défendre, parfois de façon absurde, des thèses ou comportements collectifs.
Tel prof se sent agressé si on critique la profession. Tel sportif se rebelle si on remet en question la conduite d'un groupe de sportifs. Tel "Auvergnat" monte au créneau si on trouve que le bougnat du coin de la rue est un voleur. Etc. etc.
Entre le besoin d'appartenance et l'esprit de clan, on a le droit de trouver des nuances.

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Commentaires
L
Ton billet me ramène à un cours sur les « strokes » (signes de reconnaissance) que j’ai donné lorsque j’étais formateur pour adulte. Un peu d’AT avec Eric Berne pour préparer ce cours et j’ai depuis fait toujours attention depuis à ne jamais en donner d’inconditionnels négatifs ou pour être plus simple toujours être dans le jugement de l’acte et jamais de la personne. ( "Dissocier les comportements et la personne" pour reprendre tes termes).<br /> <br /> Par exemple: « Je ne suis pas satisfait de ton travail ce trimestre » et non « Tu es nul !»<br /> <br /> Cà change tout et conditionne la construction de l’individu. Il revient à l’adulte (le parent, l’éducateur…) de donner cette base à l’enfant dés le plus jeune âge.
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