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Singulier Pluriel
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18 février 2013

Quelle belle course !

Je n'ai pas pour habitude de m'enthousiasmer pour rien. Je passerais plutôt pour un bougon austère et jamais content. Alors, profitons de cette euphorie qui m'a atteint après avoir couru ce dimanche une épreuve, qui n'en était pas une, à laquelle j'allais sans conviction, pour ne pas dire à reculons.

C'était la première édition des 10 Miles Rockn'roll Carnaval à Nice. Rien que le nom devait me faire fuir. Mais j'aime la découverte et le risque. Allons-y. Rien ne nous obligera à renouveler l'expérience l'année prochaine. Et puis coupler une course à pied avec le Carnaval, c'est malin. Succombons. Ma non troppo. Ne poussons pas le laisser-faire jusqu'à se déguiser.

17 février 2013 (43)

Je me suis régalé de cette ambiance festive (l'un des mots que je déteste le plus), décontractée, légère. Vraiment sympa.

Je me suis régalé de cette organisation impeccable. Rien ne manquait. Des petites nouveautés jamais vues, détails importants : Des petits trous sur le dossard pour passer les épingles et au dos de celui-ci nos coordonnées et la personne à prévenir en cas de problèmes. Ravitaillements débordants, médaille qui fait son poids, photographes officiels nombreux, parcours idyllique... Bref, une organisation "riche".

17 février 2013 (75)

Et je me suis régalé de ma course : plutôt fatigué la veille et "cassé" au lever, je partais sans envie pour une distance un peu bizarre et j'évaluais mon temps autour de 1h 30'. Ce fut finalement 1h 24' 50" sans effort et sans souffrance sur un parcours très familier pour moi et vraiment très sympathique. Des orchestres le long du parcours, une foule cosmopolite, des enfants enthousiastes heureux de se faire taper dans la main, du personnel et des enfants de l'hôpital Lenval au spectacle, même un spectateur remarqué sur son balcon pour son slip kangourou blanc trop large... On voit de tout sur la Prom'.

J'ai couru avec mon camarade de course habituel et nous sommes arrivés ensemble. C'est rare. Au 6ème kilomètre je rattrape mon ami Patrick que je ne pouvais pas raté avec un maillot rouge vif. Il m'invite à accélérer pour retourner au plus vite à la recherche de l'énigme du JWE, jeu du week-end désormais célèbre dans la blogosphère. Un peu plus loin, je fais quelques centaines de mètres avec une connaissance, qui sera à Rome pour un marathon quand je serai à Barcelone pour les mêmes raisons dans un mois tout juste. Je n'avais pas imaginé lui adresser mes condoléances, pour le décès de sa mère, pendant une course à pied et pourtant. Puis je m'échappai pour retrouver mon premier camarade. Quelques amis spectateurs salués. Devant l'église du port, un encouragement chaleureux de ma nièce. Une course riche en échanges, donc.

17 février 2013 (2)

Je n'ai vraiment accéléré que dans les trois cents derniers mètres, ayant pris conscience que je pouvais être sous les 1h 25'. Et là, à l'approche de la place Masséna où nous attendaient le Roi et la Reine du Carnaval au bout d'un tapis bleu qui n'a rien à envier aux tapis rouges habituels, j'ai relevé un coup de génie du concepteur du parcours : une sorte de virgule supplémentaire avant la dernière ligne droite, très design, un virage à gauche assez doux, puis une boucle serrée à droite. J'ai eu le sentiment de dévaler une chute de reins, puis de caresser, à la corde, une paire de fesses rebondies. Jouissif ! Les fesses de la place Masséna, ça vaut un sprint final !

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Commentaires
U
Pour ceux qui n'aiment pas le mot "festive": http://open.spotify.com/track/6mXu77MqPaLCcnV9stmu7g
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P
Même si je n'ai pas eu la même révélation sensuelle en fin de parcours (un peu trop gymkhana à mon goût) je partage l'ensemble de tes sensations pour une course que j'ai aussi abordé avec méfiance...n'oublions pas non plus les orchestres de rock...
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