Chez ces gens-là, on n'échange plus, Monsieur...
Puisque mon ami Didier me fait l'honneur de se servir de mon activité bloguesque comme support à une réflexion très intéressante, je partage son billet paru dans "Les carnets du Mélancologue". C'est le titre de son blog. Il mérite votre curiosité.
"Régulièrement, un "collègue" du Mélancologue recycle sur son nouveau blog des billets diffusés il y a quelques années sur ses anciens blogs (ici par exemple).
Ce qui taraude presque à chaque fois le Mélancologue, c'est l'incroyable décalage entre maintenant et ce hier par si vieux que cela finalement.
Décalage non dans le contenu des billets diffusés, ils vieillissent d'ailleurs plutôt bien !, mais dans le débat suscité par ces billets.
Et, pour être plus précis, dans le débat que ne suscite plus guère la publication là où quelques temps avant, des discussions parfois enflammées et bien souvent fort nourrissantes jaillissaient.
Il y avait du désir à échanger, de l'envie à "confronter", au sens + du terme. Se grandir chacun en frottant ses idées avec d'autres, en élargissant le débat justement.
Répond aujourd'hui un "vide" que le Mélancologue a du mal à comprendre. Quelque chose a changé, sur le net. Chassez le naturel ?
Les "bavardages" semblent avoir (re)pris le dessus, dans la websphère, et quand ce ne sont pas les bavardages, ce sont les "partisaneries". Le débat semble (auto)confisqué, en fait, et par personne, en plus, en tout cas dans nos contrées. Par personne et donc par chacun.
Comme si le repli sur soi et la "consommation" avaient pris le dessus. Il sera bien temps par la suite de s'en plaindre... Dommage. Avantage de l'inconvénient : le mieux est devant nous. Ces mouvements de balanciers, qui sait, redonneront par la suite le (simple) goût (et le plaisir) de donner de soi...
Allez, braves gens, n'ayez pas peur !!!"