Un trottoir
Un trottoir sentimental et bas de plafond calcule en temps réel les caresses bipèdes d'une époque servile fuyant, immobile, le destin plastique d'une écologie polluante investie par les bourses de politiques horizontales.
Un trottoir romantique et dépressif féminise le mâle. C'est bien.
Un trottoir glabre répond à côté aux questions existentielles et insipides de couches populaires anti-fuites sur le chemin infini d'une impasse impaire.
Un trottoir roulant coule.
Un trottoir expressionniste touche le jackpot de camarades cégétistes déguisés en pères Noël stériles.
Un trottoir flute et fuite sifflant sur la Seine en filets colorés et multicolores au son de vipères citadines aimantes et pleureuses.
Un trottoir tautologique marche pieds. Point.
Un trottoir souple joue olympique un chant du cygne guimauve au syphon aspirant.
Un trottoir excavateur, dernier du nom, recentre, commercial, son énergie sur un but sans cage.
Un trottoir sans queue ni fête décharge sur sa cargaison ses pulsions intimes sur fond d'accordéon ouvrant sur l'infini pour mieux rabougrir le pavé.