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12 novembre 2013

Un mur de vent

Marathon Nice Cannes 2013-PhotosLP Fallot (1)

Dimanche, c'était mon 10ème Marathon et mon 6ème Marathon Nice-Cannes. J'étais parti pour une recherche de record personnel qui me semblait accessible compte tenu de ma forme supposée, soit 04h 18' 42".

Ma préparation habituelle n'ayant pas changé, je comptais pour réussir, sur une meilleure gestion de course. Partir moins vite, être le plus régulier possible, mieux gérer l'alimentation et penser aux bras, étaient les points de concentration que je m'étais fixés. Le premier étant le plus important pour atténuer les effets du mur du marathonien situé entre le 30ème et le 35ème kilomètre. Mur que j'ai rencontré, à chaque fois, plus ou moins violemment, les 9 fois précédentes.

Résultat : je n'ai pas réussi le chrono escompté puisque que j'ai terminé en 04h 22' 27", soit mon 3ème temps sur 10. Je suis plutôt content. Autre satisfaction : l'après-course et le lendemain n'ont rien à voir avec le passé. Je peux marcher normalement et les douleurs sont présentes mais pas handicapantes. Donc, de la fatigue normale et une récupération étonnante (jusqu'ici).

J'ai tenu mes engagements de gestion de course. J'avais presque toujours, jusqu'au 30ème kilomètre, deux minutes d'avance, mais sans inquiétude. Je me suis tenu à une alimentation exclusive en tubes de gel jusqu'au 40ème où j'ai osé 2 carrés de chocolat et 2 sucres pour finir. J'ai bu à chaque point de ravitaillement plus que de raison (le vent, ça assèche) et je me suis aspergé d'eau et épongé en permanence. J'ai donc évité le fameux mur au niveau sportif. Mais...

Mais, la météo avait décidé de me le remplacer par un autre. Un mur de vent. Vent qui s'est invité presque au début de la course, puis, qui s'est fait tourbillonnant vers la mi-course et très, très hostile entre le trentième et l'arrivée. Soit de côté venant de la mer, soit en pleine face au pire moment de la course. Il a fallu, par moments, réellement forcer pour avancer. Longtemps, nous avons reçu une pluie d'eau salée, et même une vague qui a bien claqué, de la poussière et du sable. Les yeux ont plus souffert que les jambes. Un mur de vent moins démoralisant que le rituel chaos, mais plus agaçant puisqu'on le prend en pleine face et en pleine conscience.

En conclusion, belle édition de mon Marathon maison. Je suis vraiment bien, 24 heures plus tard. A l'instar des chanteurs qui sortent leur "album de la maturité", je viens peut-être de courir mon "marathon de la maturité".

Prochain marathon : Paris le 06 avril 2014. Marathon du déclin ou de la deuxième jeunesse ?

Photo d'illustration de mon ami Louis-Paul Fallot, venu m'encourager au 15ème kilomètre. Merci.

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Commentaires
E
Bravo Claudio, et encore toutes mes félicitations!<br /> <br /> Je confirme ton état avant et après transparaissait et je confirme que tu marchais bien plus vite que moi après la course (aujourd'hui ça va bien)<br /> <br /> je suis en train de mettre par écrit mes sensations, mais à l'image de mon avant Marathon mon après est d'une piètre qualité de gestion, je n'arrive pas encore à expliquer mon ressenti très clairement<br /> <br /> je pense qu'il y a un mot dans ton billet que je ne maîtrise pas personnellement, ou dont je suis encore un peu démuni : maturité<br /> <br /> il va falloir travailler la dessus!<br /> <br /> je t'embrasse
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L
Une belle Note comme je les aime avec juste ce qu'il faut d'infos à la fois sur la course et sur toi. Et puis, ce sourire , cette joie d'une rencontre, un instant de partage fort même s'il ne dure que quelques secondes. Merci et bravo Caudio.
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