Mes bugs à moi (2007)

Il y a quelques temps, j'ai entendu un ami dire : "Oui, j'ai des bugs". L'un de ses bugs était de suivre une émission de télé-réalité sur TF1. Pour un bug, c'est un bug !

J'ai trouvé l'expression amusante et je me suis demandé quels étaient mes bugs à moi.
Ceux que JE me reconnaissais comme bugs, bien entendu. La liste serait trop longue de ceux qu'on m'attribue.
Plus j'avançais dans ma réflexion, plus je constatais que je prenais mes TOC pour des bugs.

Exemples : 
. Non-croyant (devant l'éternel ?) j'aime entrer dans les églises et tremper mes doigts dans l'eau, souvent sale, du bénitier (maintenant, on trouve, sacrilège, des soucoupes ou assiettes au fond de celui-ci) puis je me signe ; même chose avant de sortir.
. Quand j'entends le mot Kippa ou que je vois une kippa, je caresse ma tonsure.
. Quand j'entends le mot cocu ou cornu, je frotte les bords de mon front.

J'en suis donc arrivé à la conclusion que rien ne justifie l'acceptation de bugs identifiés comme tels. Si je m'aperçois d'un bug, donc de quelque chose que je n'assume pas en responsabilité, je le change ; si je l'assume, ce n'est plus un bug.

Faudra que je parle à mon ami.