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Singulier Pluriel
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8 janvier 2014

Les fils rouges dans la tête (2010)

C'est toujours excitant et troublant à la fois, de reconnaitre ces moments où quel que soient le sujet évoqué, la situation rencontrée ou l'évènement invité, on y cherche un dénominateur commun. On croit que la Providence nous a présenté des déclencheurs d'idées à agglomérer ou des énigmes-invites à chercher du sens. A bien y réfléchir, c'est nous même qui avons tendance à faire coller l'idée-phare ou la question du moment, celle qui hante, qui travaille, à tout ce qui se présente.
On aimerait trouver le mot unique qui s'appliquerait à tout, l'aphorisme couteau suisse, la philosophie rassembleuse et universelle.
Comme le jour où on cherchait comment malgré les doutes, les souffrances, les montagnes russes et les déceptions, on pouvait se persuader que plus jamais on ne connaitrait la désespérance. On avait cherché du côté des forces originelles, des ressources qu'on avait mis en nous et on avait fini par dire "Quand on a eu de l'Amour et une Éducation, plus rien ne peut nous arriver"
Une autre fois, c'était à la souffrance qu'on avait réglé son compte en une phrase "La souffrance fait partie de la vie, il faut l'accepter" et déjà ça faisait moins mal.
De trucs en astuces, on a fini par classer, répertorier et avoir une boite à outils fournie et efficace.

23 juillet 2013 (99)

En ce moment la question qui chemine, le fil rouge qui se faufile dans les couloirs de ma tête, celui qui voudrait tout contaminer, tout ramener à lui et qui se voudrait réponse, c'est la Culture Générale.
C'était dans l'une des dernières interviews de Philippe Noiret que l'acteur déplorait, attristé et fataliste, la médiocrité du niveau général de culture. En effet, c'est un fléau sans nom.
Entendez-vous ces discours autour de vous ? Toutes ces paroles vides envolées, des opinions sur des choses qu'on est absolument incapable de démontrer, d'analyser, d'argumenter. Du creux désespérant, du sentiment en guise d'explication et du ressenti en lieu et place de la compréhension. C'est d'une tristesse, mon bon monsieur !
Mais qu'est ce qui empêche de chercher, d'apprendre, de se renseigner, de s'informer, de poser des questions ? Cette paresse intellectuelle est la pire de toutes, elle endort les cerveaux, ces mêmes cerveaux qui se plaindront un jour d'être manipulés ou endormis par je ne sais quelle entité supérieure et malfaisante.
Les bouquins, c'est pas fait pour les chiens ! Et qu'on ne vienne pas me dire que tout est culture. Tout n'est pas culture. La culture ce n'est pas une question de goût, c'est une question d'ouverture ou pas au palier supérieur.
De l'apprentissage à l'information, de la connaissance à l'exploration, de la réflexion à l'expérimentation, de la curiosité à la formation... Il y a de quoi trouver à s'occuper un certain temps quand même.
Elle est belle cette culture. Elle fait pousser les ailes, se redresser la colonne, bien se planter les pieds. Elle permet d'être à l'aise avec soi, de s'estimer.

Je ressens toujours un malaise lorsque je vois quelqu'un s'enfoncer dans l'erreur parce qu'il est allé se fourrer dans une affaire qu'il ne maîtrise pas. Je pense à chaque fois aux analphabètes qui ont oublié leurs lunettes. J'ai envie de courir pour empêcher la noyade, comme on sort un fraîchement baptisé du bathysphère, d'un coup.
C'est pourtant simple de n'avancer que ce qu'on connaît, d'être soi plutôt que montrer. C'est facile d'être humble. Piano, piano. Le travail d'abord. L'expression après.

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Commentaires
P
http://cdsonline.blog.lemonde.fr/
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C
http://reseaucoaching.com/2012/11/etre-en-chemin-norbert-macia/
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