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27 novembre 2012

La provocation politique

P1030171

La provocation politique qui se veut "rebelle" est en fait un terrorisme de la pensée. Elle est pratiquée par réaction et veut dénoncer des idées jugées néfastes. Ce faisant, celui qui la pratique impose, avec des méthodes agressives et autoritaires ses propres idées. Il se dédouane en disant que c'est l'autre qui a commencé ou que c'est la seule manière d'attirer les projecteurs.
La fin justifierait les moyens, encore une fois. Il est vrai que l'écho de l'opinion donne du crédit à ce qui se voit, mais les dégâts cachés font plus de mal à l'esprit de l'Humain.
L'époque médiatique amplifie le phénomène et chacun se croit légitime à manipuler l'appétit de la foule et la soif de ses médiateurs.
On finira, pour peu qu'on relâche sa réflexion, par basculer du côté du plus fourbe au détriment du plus pur.

L'instrumentalisation consciente a le mérite de l'intelligence mais la flatterie des insctincts primaires porte la responsabilité des stagnations collectives.

Un groupe de femmens (sic), support à slogans, se cache sous un déguisement symbolique et sous des vertus prétendument libéralisatrices pour mieux infiltrer l'ennemi. La foule applaudit au courage au lieu de hurler à la provocation. D'agresseur, la horde sectaire se retrouve victime et l'opinion lui offre soutien et compassion quand elle pourrait relever la lâcheté et la culpabilité première.
(Et, comme le quidam est manichéen, il notera qu'en accusant les activistes on soutient les premiers manifestants. Le quidam a la raison tordue)
Les "résistants" des bocages ont les mêmes ressorts que les terroristes qui poussent à la faute et en appellent à la communauté internationale pour constater tout le mal qu'on leur fait.

Se poser en victime de l'agression qu'on a cherché, qu'on soit terroriste professionnel, activiste aux seins nus, squatter d'aéroport ou ancien premier ministre, est d'abord un aveu de faiblesse, ensuite un coup tordu éclairant le vice, enfin la flagrante manifestation d'une volonté de détruire et non de construire.

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Commentaires
D
De plus en plus souvent d'accord avec toi... Ça commence à m'inquiéter ;-)
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