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Singulier Pluriel
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17 janvier 2015

Tremblement d'air

02La Terre a tremblé sur l'esprit. Des Lumières fondent. Et les sismologues assemblés comptent les points. Observateurs analystes aux mains liées, ils communient, ils communiquent.
Les séismes sociétaux explosent à la gueule des oeillères et font froid à l'échine. Et les champs de bataille réchauffent les coeurs, le temps d'une messe oecuménique.
On a touché au coeur du coeur de l'humain qui est en nous. Frères Humains, communient, chacun dans son sens, et, la photo illusionne.
Reconstruire les cathédrales demandent des tripes plus que du muscle, du risque plus que du compassionnel. Plus de la même chose accouche de plus de la même chose.
Attendons le prochain tremblement, nous savons faire. Ou nommons le mal en heurtant les sensibilités. Un risque connu vaut mieux qu'un risque caché.
La chèvre et le chou se sentent floués, tout autant, de trop de tiédeur. Le mitigeur fadasse ramollit l'énergie. La paix sociale coûte cher et ralentit l'élan. Mais, la fourmillière a peur du miroir et les marionnettistes les en détournent.
La Terre a tremblé sur la Une, sur l'écran, sur la rue, et les troupeaux suivent, parce qu'ils suivent. Collabos de la résistance opportune, ils tondraient volontiers comme ils marchandaient dans l'ombre. En un éclair, on change de soutane. Le beau rôle permanent est au prix de contorsions sans vergogne, mais, les corps de la conscience ont des souplesses insoupçonnées.
Dans l'air du temps, le caméléon a la carrière longue et les vivats fidèles. C'est ce qui compte, le plein de super du réservoir d'égo ! Rébellion de façade et résistance affichée... et "on retournera lundi pointer".

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Commentaires
S
Même commentaire que le début de celui de Sylvie, que je ne connais pas. Je ne viens plus assez souvent ici... Et sinon, avec toi, le style fait l'homme, aucun doute. Mais pas seulement : le fond reste d'une belle lucidité, sans concession, sans excès, mais bienveillant et humain. Oui, elle a raison, Sylvie : ne change pas ça.
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S
Zéro commentaire sur ce blog que j'avais abandonné et vers lequel je suis revenue jeter un oeil... Sale époque oui.<br /> <br /> Claudio, sache que j'apprécie toujours autant tes analyses tellement lucides même si je suis si fatiguée et paresseuse que je ne prends pas toujours le temps de les lire ni de les commenter.<br /> <br /> Mon frère Jean-Louis qui est décédé en juin dernier avait la même forme de pensée que toi et il n'avait guère d'amis à cause de cela justement.<br /> <br /> Souvent quand je te lis, j'ai l'impression de le lire lui.<br /> <br /> Surtout ne change pas. Je sais combien c'est difficile de ramer à contre-courant car moi aussi c'est ce que je fais dans d'autres domaines que les tiens, parfois les mêmes. Tenons bon.
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