Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Singulier Pluriel
Singulier Pluriel
Publicité
Singulier Pluriel
Derniers commentaires
Archives
29 août 2020

Une dépression potagère

IMG_20200829_112053

La pluie a réveillé la terre. Ces deux-là ne s'étaient embrassées depuis des semaines. L'arrosage artificiel ne suffisait pas à donner un peu de vie à ce terrain sec et dur. Il est déjà, naturellement, fait de rocaille, de caillasse et la sécheresse lui donne un air de béton. Les légumes tous souffreteux attestent de cette mauvaise terre et de ce manque de pluie.

Aujourd'hui, c'est fait. La pluie régulière semble vouloir raviver la nature. On dit que demain sera orageux. Ceci suffira-t-il à infiltrer les profondeurs ? Souhaitons-le. Mais l'été n'est pas terminé et notre région saura, encore, nous offrir des températures inhumaines très bientôt.

Depuis quelques mois que nous avons emménagé, nous avons tout mis en place pour cultiver un modeste potager que nous avons rêvé généreux et accueillant pour nous occuper longtemps. Une retraite au jardin à bichonner ses tomates, c'était l'humble objectif que nous avions. Nous avons vite déchanté et on pourrait dire, qu'avant de voir venir une éventuelle dépression saisonnière, nous subissons, en plein mois d'août, une dépression potagère. Nous avons tout fait, pris des conseils auprès de professionnels, retourné, changé d'options, suivi des tutoriels, acheté des accessoires. C'est un fait, cette terre n'est pas fertile. Et nos efforts sont vains. Une courgette, quelques minuscules tomates, des semblants de haricots et une poignée de fèves ne répondent en rien à nos ambitions de départ.

Nous arrivons à la conclusion, après avoir observé quelques rares potagers prolifiques dans le secteur, qu'il nous faudra nous résoudre à "faire rentrer de la terre" en très grande quantité (...ou à déménager). Nous attendrons l'année prochaine. Nous allons faire le dos rond devant le poêle à granulés, regarder, par la baie vitrée, la possible neige tomber, nous appuyer sur une pile de livres et attendre le printemps.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité